VIII. Là où est ton trésor, là est ton cœur 6.19.
Version actualisée de Matthieu :
« Hélas ! mon pauvre argent, mon pauvre argent,
mon cher ami ! On m’a privé de toi;
et puisque tu m’es enlevé, j’ai perdu mon support, ma consolation, ma joie;
tout est fini pour moi, et je n’ai plus que faire au monde !
Sans toi, il m’est impossible de vivre. »
Harpagon dans l’acte IV de « l’Avare » est un personnage
de Jean Baptiste Poquelin, dit Molière.
Il a osé critiquer une société qui n’autorisait pas les idées non-conformes aux bons usages de son époque.
Version Matthieu :
Ne vous amassez pas des trésors sur la terre où la mite et les vers consument, où les voleurs percent les murs et cambriolent. Mais amassez-vous des trésors dans le ciel où ni la mite ni les vers ne consument et où les voleurs ne percent pas les murs ni ne cambriolent.
Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur.
Après le dynamique « sel de la terre » voici une deuxième invitation avec laquelle les bitzuists seront d’emblée d’accord car ils roulent pour leur passion plus que pour l’argent.
Pour attacher mon moral aux étoiles, j’ai avantage à croire en quelque chose.
A fond !
En ce qui concerne le choix de ses trésors, la liberté individuelle s’exerce pleinement :
- soit la recherche de biens et d’idéaux éphémères susceptibles d’être dérobés par des voleurs ou de s’évaporer,
- soit la poursuite de biens et de valeurs qui centrent sur la construction de soi et le partage.
C‘est le choix entre « le centrifuge » ou le « centripète », entre ce qui disperse ou ce qui concentre.
Le bitzuist fait nécessairement le choix du centripète parce qu’il a un cap qui est son « cœur ».
Il voit loin, il cogite droit et il agit vite.