XVII. La brebis perdue – 18.12.
Version actualisée de Matthieu :
Aujourd’hui, on n’a plus le droit
Ni d’avoir faim, ni d’avoir froid
Dépassé le chacun pour soi
Quand je pense à toi, je pense à moi
Je te promets pas le grand soir
Mais juste à manger et à boire
Un peu de pain et de chaleur
Dans les restos, les restos du cœur
Les Enfoirés est le nom choisi depuis 1989 par un regroupement d’artistes et de personnalités publiques pour chanter au profit de l’association caritative des Restos du Cœur fondée par Coluche.
Version Matthieu :
À votre avis, si un homme possède 100 brebis et qu’une d’elles vienne à s’égarer ne laissera-t-il pas sur les montagnes les 99 autres pour partir à la recherche de celle qui s’est égarée? Et s’il parvient à la retrouver, je vous le dis en vérité, il tire plus de joie d’elle que des 99 qui ne se sont pas égarées.
Merci hasard du treizième lancer du dé; revoici la sélection d’une parabole agréable où je retrouve les recettes classiques du langage parabolique : un cadre de vie rural, la simplicité des comparaisons, le choc des idées et la dé-route de celui qui accepte de réfléchir.
À l’époque, quoi de plus ordinaire qu’un troupeau de brebis broutant à travers les campagnes et dont une tête se perd ? C’est un incident banal qui reflète ce qui peut arriver tous les jours.
Un berger aux 100 brebis qui constate une disparition est face à un dilemme : négliger l’animal perdu ou tenter de le retrouver ?
Et hop, revoilà le thème du choix ambigu comme dans « le bon grain et l’ivraie ».